Trilport en quelques mots

Trilport est située en Île-de-France, au nord-est du département de la Seine-et-Marne, à 5 km à l’est de Meaux et 45 km de Paris. En 2016, la ville a dépassé le cap des 5 000 habitants. Elle fait partie de la Communauté d’agglomération du Pays de Meaux (CAPM), qui rassemble 18 communes et un bassin de vie de plus de 90 000 habitants et de 27 500 emplois. La zone urbaine de Trilport représente 17% de la superficie totale de la commune. Les espaces naturels occupent la majeure partie du territoire communal (83%), principalement répartis en espaces boisés (48%) et agricoles (35%).


Trilport entre Marne et forêt

Trilport est située entre ville et campagne. Implantée sur un méandre de la Marne, elle s’est développée entre la rivière, les terres cultivées et la forêt domaniale de Montceaux. Ce patrimoine naturel est complété par de beaux points de vue sur les coteaux environnants, Trilport étant nichée dans un amphithéâtre naturel unique dans le secteur. Cette situation privilégiée en fait un facteur important d’équilibre de l’écosystème et de la biodiversité pour toute la région.

Vu du ciel, le bourg forme un croissant, traversé en son centre par la route départementale 603 (ex-nationale 3) et la ligne de chemin de fer qui assurent à la ville une desserte directe vers Paris. L’autoroute A4 est accessible à moins de quinze minutes via l’échangeur de Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux. Dans ce contexte, Trilport dispose de nombreux atouts : l’accès au réseau de transport public (notamment SNCF), des commerces, services et équipements de proximité, ainsi qu’une économie diversifiée (zone d’activité dynamique et activités agricoles).


Un peu d’histoire

3000 avant J.-C. : la présence d’un gué permettant de traverser la Marne fait du site un lieu de passage très fréquenté. Son intérêt est renforcé par la présence de forêts et de terres propices à l’agriculture qui favorisent la sédentarisation des premiers habitants. Les Gaulois Meldes (à l’origine de la ville de Meaux), puis les Romains occupent successivement les lieux.

Moyen-âge : après les famines et les atrocités de la Guerre de Cent ans, la région connaît une période de prospérité grâce au développement du commerce, de l’artisanat et de l’agriculture. En 1221, le nom de Trilport apparaît pour la première fois, sous la forme de « Tria portus », évoquant le gué de l’époque gallo-romaine.

Carte de l’état-major (1820-1866)

XVIIIe siècle : Trilport est placée sur la Route royale n°3, créée par Louis XV, qui relie Paris à Metz et à Mayence. Elle constitue un site stratégique vers l’Allemagne et un nœud de communication important (fluvial, ferré, routier) de l’est-francilien. Le développement du bourg sera principalement lié à l’agriculture (céréales, élevage, viticulture…), à l’artisanat de complément (forge, maréchalerie, bourrellerie, maçonnerie) et aux activités fluviales (flottage de bois, batellerie, moulins et lavoirs). En 1849, Louis Napoléon Bonaparte, accompagné du Prince impérial, profite de l’inauguration de la ligne de chemin de fer Paris-Épernay, pour supprimer officiellement le droit de péage dont la traversée de la rivière a longtemps fait l’objet.
Période récente : la ville est un lieu de villégiature apprécié et renommé, du fait de « la plage de Trilport » (située en fait sur le territoire de Meaux). Les Parisiens et les Banlieusards partant de la gare de l’Est, viennent passer des moments de vacances au bord de l’eau grâce aux premiers congés payés. Quelques commerces liés à l’activité estivale (dont la pêche à la ligne) se développent. La localisation de Trilport sur la route nationale 3 favorise l’installation de nombreuses usines : Kleber-Colombes à l’origine des usines Recticel et Proseat, la zone d’activités de la Halotte, d’une zone commerciale, et de la zone d’activité du 67, avenue de Verdun concernée aujourd’hui par le projet d’éco-quartier.


Genèse d’un éco-quartier à Trilport

Trilport a connu un développement urbain important ces dernières décennies, avec la multiplication de lotissements de pavillons individuels. De 1962 à 2006, elle est passée de 501 logements et 1427 habitants à 1908 logements et 4793 habitants. Cette croissance a connu un temps d’arrêt décidé par les élus dans les années 2000. En faisant ce choix, la commune a souhaité se donner le temps et les moyens d’un développement urbain maîtrisé, en harmonie avec son identité, les besoins de ses habitants et les nouvelles normes issues de la loi SRU de 2000 (Solidarité et Renouvellement Urbain). Les mises à jour des documents d’urbanisme réglementaires comme le SDRIF (Schéma directeur d’Île-de-France), le SCOT (Schéma de COhérence Territoriale), le Plan Local de l’Habitat (PLH) ou le Plan Local des Déplacements (PLD) ont progressivement imposé de nouvelles orientations au développement territorial des communes. La commune a élaboré son plan local d’urbanisme (PLU) en concertation avec les habitants, celui-ci a été approuvé fin 2016.
Développement de l’habitat et des transports collectifs, valorisation du patrimoine, protection de la biodiversité et des espaces agricoles et naturels, construction de logements pour tous… Les objectifs de développement de la commune décrits aujourd’hui dans son PADD (Projet d’Aménagement et de Développement Durable) ont dès l’origine été marqués par une approche environnementale poussée.